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Le PV continue à relever tous les défis !

Hausse du rendement, nouvelles technologies de fabrication, baisse des coûts : le PV gagne toujours plus en compétitivité et se présente plus que jamais comme l’énergie du futur !

Jamais dans l’histoire mouvementée de la filière photovoltaïque, les signes de bonne santé ont été aussi évidents. Les opposants ou autres esprits chagrins manquent dorénavant cruellement d’arguments. La génération d’électricité sans nucléaire et sans énergie fossile se concrétise et n’apparait plus comme un délire d’irréductibles gaulois s’éclairant à la bougie. Explications.

De nouvelles techniques issues de la physique des matériaux émergent

Le CEA annonce un record de rendement (24% en sortie d’une unité de production pilote) d’une technique de rupture (hétérojonctions de silicium amorphe et cristallin). D’autres techniques sont prometteuses. Des investissements conséquents portent sur les cellules organiques, les pérovskites, les « boites quantiques » entre autres. Si ces développements aboutissent, les rendements visés (jusqu’à 42,8% obtenus en laboratoire) bouleverseraient les politiques de production d’électricité au niveau mondial.

Une tendance forte à la baisse des coûts

Le prix des modules continue de chuter. Non seulement avec l’abandon des taxes douanières sur les modules chinois mais également grâce aux rendements des cellules photovoltaïques en constante amélioration. Voltalia a remporté récemment sur le marché brésilien un contrat à 21€ /MWh grâce à Eole ; EDF EN détient un record (bien provisoire) de 16,46€/MWh sur le même marché. En France, le dernier AO CRE montre un effondrement continu du prix du MWh PV (52€/MWh sur centrale au sol). A titre de comparaison, pour son projet de centrale nucléaire à Hinckley Point (Royaume-Uni), EDF a conclu avec le Gouvernement Britannique un accord fixant le tarif d’achat de l’électricité ainsi produite à 105€/MWh.

Un encadrement règlementaire perfectible mais globalement prometteur

La Programmation Pluri-annuelle de l’Energie (PPE) dévoilée par le Gouvernement en décembre dernier propulse les objectifs PV haut à 44,5 GW d’ici 2028 avec 40% d’EnR dans la production d’électricité en 2030. La stratégie nationale privilégie les centrales au sol sur zones urbanisées ou dégradées. Un créneau sur lequel Transénergie a développé des outils spécifiques.

L’autoconsommation n’est pas en reste avec un bond attendu de l’autoconsommation individuelle comme collective. Pour cette dernière, le projet de loi PACTE (relative à la croissance et la transformation des entreprises) propose notamment en son article 43 bis d’élargir le périmètre de l’autoconsommation collective en établissant que les points de soutirage et d’injection sont situés « sur le réseau basse tension et respectent un critère de proximité géographique défini par arrêté […] ».

Avec des coûts de stockage qui devraient chuter considérablement au regard des investissements actuels (ADEME, Fonds européens), des risques environnementaux dérisoires, des emplois associés non délocalisables, une autonomie énergétique renforcée, un Bilan Carbone favorable, plus rien ne s’oppose à un changement de paradigme majeur en faveur des EnR et notamment du PV !